[Sauver la biodiversité]

Il est incohérent pour nous d’essayer de sauver la biodiversité océanique en enlevant du plastique, si c’est pour manger cette biodiversité juste après : nous mangeons donc végétarien à bord, souvent à tendance végane selon les compétences et les envies d’expérimenter de nos cooks.

Notre cook Loïc, qui cuisine végane pour la Mission Sud

C’est un des fondements de l’association, respecté par tous nos bénévoles. Ceux qui nous rejoignent ne sont clairement pas tous végétariens et c’est donc l’occasion pour eux d’expérimenter cette cuisine savoureuse et riche.

Un des plats (bourguignon végé) préparé par Vincent, cook sur le Kraken.

Journée Mondiale du Végétarisme

C’est aujourd’hui et cette journée est importante pour nous. Elle existe depuis le milieu des années 70 et ce jour est l’occasion pour chacun de découvrir, de réfléchir et faire réfléchir aux répercussions positives du végétarisme sur la santé, l’environnement, la répartition mondiale des ressources alimentaires et bien évidemment, les animaux.

Puisque nous sommes sur des problématiques océaniques, concentrons-nous sur la pêche : depuis les années 80, les stocks de poissons ne cessent de diminuer. En cause, la surexploitation d’un très grand nombre d’espèces, dénoncée à la fois par les scientifiques et les ONG. Les enjeux sur la biodiversité sont énormes et les rapports sur la surpêche accablants.

Prises accessoires

Tout d’abord les poissons ramenés dans les ports ne représentent qu’une partie de ce qui est réellement pêché, les filets remontent de nombreuses espèces non ciblées, beaucoup protégées par la loi (mammifères marins, oiseaux, poissons trop petits, trop gros, abimés, hors quotas, sans valeur économique, etc.).
Ces prises accessoires finissent rejetées dans la mer la plupart du temps mortes ou grièvement blessées, ce qui représente entre 30 et 50 % de la pêche.

Destruction des écosystèmes

Les techniques de pêche telles que le chalut de fond et la pêche à la drague, quant à elles, raclent les fonds marins et ont des conséquences dramatiques sur la biodiversité, en détruisant les habitats et écosystèmes de nombreuses espèces.

La surpêche n’a pas d’avenir. Elle détruit ce qui la fait vivre.

Repensons notre consommation de ceux que nous appelons « ressources » alors qu’ils sont des êtres vivants : les animaux marins.

Et si en plus d’arrêter les pailles pour sauver les poissons, on arrêtait de les manger ?

 

 

Retour haut de page