Aujourd’hui, nous vous présentons Marie Wosnitza, la sœur de Julien, le fondateur de l’association. Marie a rejoint l’association cet été et était chargée de la recherche de partenariat.
Elle est désormais, avec Quentin Bonvoisin, la porteuse du projet de dépollution autour de l’Étang de Berre, près de Marseille.
Bonjour Marie ! Peux-tu nous en dire plus sur toi ?
Je travaillais précédemment à Paris dans le staffing d’hôtels de luxe. Travail humainement incroyable, cependant, il me manquait quelque chose.
Suite à ce constat et à ma prise de conscience sur l’état du monde actuel, j’ai voulu m’investir concrètement dans l’action. J’ai rejoins l’association de mon frère l’été dernier.
J’étais d’abord là en support, sur la recherche de partenariats, puis maintenant j’organise avec l’aide de Quentin le projet de l’étang de Berre, notamment sur la partie financière et sensibilisation grand public.
En quelques mots, peux-tu nous décrire ce projet commençant au printemps 2021 ?
En 2020, nous avons réalisé 3 week-ends de dépollution sur l’étang de Berre, notamment sur l’île des Trois frères. Plus de 2 tonnes de déchets ont été récoltés, ce qui vous donne une idée des dégâts écologiques qu’impliquent cette pollution sur la faune d’une île déserte…
C’est pourquoi, nous avons voulu accentuer l’action en 2021 en créant un programme collaboratif complet.
Nous ferons de la dépollution des eaux (plongée, pêche à l’aimant, etc.) et des littoraux (kayak, à la main, etc.) grâce au Saint-Amour, voilier mythique du port de la Mède.
Sept mois, 5 actions par semaine, avec un équipage de 15 bénévoles sur-motivés pour améliorer ce beau paysage.
Nous voulons fédérer le maximum de monde autour de ces actions, donc nous interviendrons auprès du jeune et du grand public pour sensibiliser sur la question des déchets.
Évidemment, des actions seront menées avec des associations locales pour être plus fort encore, et nous invitons toute personne motivée à nous rejoindre.
En quoi ce projet est-il fortement ancré dans la région sud ?
Nous serons présent dans la région pendant 7 mois, ce qui permet de réaliser beaucoup de choses pour le paysage et la biodiversité, mais également pour les communes avoisinantes.
En effet, grâce aux données recensées pendant ce projet, nous voulons instituer des changements dans le traitement des déchets des villes et entreprises avoisinantes. Il y a tellement de choses à faire et à créer, qui dynamiseraient le territoire durablement autour d’idées écologiques et fédératrices.
Quelles sont les prochaines étapes du projet, à J-29 du lancement officiel ?
Déjà ? (rire)
Nous finalisons les préparatifs du projet en rencontrant les différents acteurs motivés pour nous aider.
Le 12 mars nous avons un tour de table inter-associations, pour planifier les événements en collaboration avec les associations locales.
Et nous terminerons le mois par des petits travaux sur le Saint-Amour, pour pouvoir naviguer en toute sécurité.
As-tu quelque chose à ajouter ?
Nous voulons réellement que ce projet se pérennise dans le temps et fédère un maximum d’acteurs régionaux. C’est pourquoi, n’hésitez surtout pas à nous contacter si vous avez des idées, des suggestions, des volontés, ou si vous voulez vous impliquer à nos côtés.
Comme j’aime bien le dire : nous sommes plus fort ensemble que seul.e.s dans nos coins… Alors soyons intelligents à plusieurs 😉