COP 30 : nous serons bientôt comme des poissons sans eau

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, l’a reconnu : « Nous ne parviendrons pas à contenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C dans les prochaines années. »

Les scientifiques parlent désormais d’un dépassement temporaire de ce seuil critique, mais avec des conséquences dévastatrices sur les écosystèmes les plus fragiles : Amazonie, Groenland, Antarctique, récifs coralliens… et océan.

Si la température moyenne mondiale continue de grimper, l’océan est en première ligne et en paye déjà les conséquences. Fin septembre 2025, les scientifiques ont confirmé le franchissement de la 7ᵉ limite planétaire, celle de l’acidification de l’océan, un seuil critique pour l’équilibre du vivant marin.

Cette acidification est une conséquence directe de nos émissions de CO₂ : l’océan absorbe environ un quart du dioxyde de carbone rejeté par les activités humaines. En se chargeant ainsi de notre pollution, il s’acidifie, ce qui fragilise le phytoplancton, les coraux, les coquillages dont la bonne santé est nécessaire à l’équilibre de l’ensemble de la chaîne alimentaire marine.

Si les pays ne s’engagent pas à réduire leur émission de CO² :

Autrement dit, si nous ne baissons pas drastiquement nos émissions, l’océan, régulateur climatique naturel et producteur d’oxygène, s’épuise et se meurt.

Agissons pour l’océan avant de manquer d’air, comme des poissons hors de l’eau.

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