De nuit, nous avons prélevé du plancton bioluminescent, nous avons pu observer des dauphins s’amuser dans ce plancton, pour un spectacle à nulle autre pareil.
A bord, on a un nom de code pour ça : les « Dauphins Laser ». A la seule prononciation de ces mots, tout l’équipage éveillé se rue sur le pont, afin de ne pas louper une seconde de ce spectacle fabuleux.
Dans la pétole (des épisodes sans vent), nous en avons également profités pour faire un arrêt baignade, et je peux vous dire que ça fait tout drôle de se baigner avec 4000m d’eau en dessous de soi.
Nous avons aussi pu nous rendre compte qu’il y a du plastique absolument partout, car même lors de cette baignade au milieu de l’atlantique, à 200km de la première côte, nous avons trouvé du plastique. Sous de nombreuses formes : un morceau de sachet plastique en état de décomposition très avancé, un emballage Tetrapack, un ballon d’hélium, etc…
Cependant, la concentration de ces déchets n’est pas suffisantes pour tracter le chalut constamment.
La récupération de déchets en mer, hormis les zones avec des concentrations hallucinantes (Bali, etc…), me paraît compliqué. C’est chercher une aiguille dans une botte de foin.
En revanche, nous voyons clairement l’impact de nos dépollutions sur les plages. Et c’est vers cela que nous allons tendre : aller par la mer sur les littoraux peu accessibles, voire sur des îles désertes, et dépolluer les plages.On apprend tous les jours, rien n’est simple mais la bonne volonté est présente et la bonne humeur primordiale ! Arrivée à Lanzarote, on reprend le boulot !