En adoptant quelques uns de ces 10 gestes utiles pour protéger la planète, nous pouvons chacun contribuer et œuvrer ensemble pour un avenir plus durable. Chaque geste compte, et il n’est pas question de se culpabiliser si l’on n’est pas disposé à honorer à la lettre chacun de ces conseils. Il faut commencer quelque part et s’embarquer les uns les autres dans l’effet boule de neige salvateur du changement !
Actualité publiée le 30 juillet 2025
1. Boire dans une gourde
Les bouteilles en plastique, souvent à usage unique, contribuent massivement à la pollution de l’environnement. Chaque année, 10 millions de tonnes de plastique se retrouvent dans l’océan, qui se retrouvent à leur tour dans notre chaîne alimentaire. Chaque semaine, nous ingérons l’équivalent d’une carte bleue en plastique (jusqu’à 5 grammes). Les bouteilles plastiques sont un des vecteurs principaux d’ingestion de microplastiques. Vous réutilisez votre bouteille pour éviter d’en faire un objet à usage unique ? Les microplastiques se délitent au fur et à mesure des utilisations, augmentant ainsi leur ingestion. Opter pour une gourde réutilisable en inox ou en verre permet de réduire cette pollution et de préserver notre santé.
2. Privilégier la mobilité douce
Adopter des modes de transport doux, comme le vélo, présente de nombreux avantages. Non seulement il réduit les émissions de CO2, mais il améliore aussi notre condition physique et mentale quand de nombreuses études pointent du doigt notre sédentarité. Côté vols en avion, rappelons que seulement 10 % de la population mondiale en profite et que tous les habitants de la planète en payent les conséquences. On estime que l’aviation est responsable d’environ 2,4 % des émissions totales de CO2 chaque année. En ajoutant les effets non-CO2 c’est plutôt 5 %. Rechercher des alternatives comme le vélo, le covoiturage, l’achat partagé de voitures, ou le train participe à la réduction des gaz à effet de serre que nous produisons.

3. Trier ses déchets et valoriser ses biodéchets
Le recyclage n’est pas une solution en soi, mais il doit être un réflexe, d’une part pour permettre au maximum à ce qui peut être recyclé de l’être, et pour nous donner un ordre d’idée de la quantité de déchets plastiques que nous produisons. Le compostage est une pratique qui se démocratise de plus en plus, à l’impact puissant. Composter permet de rendre à la terre les éléments organiques qui la nourissent, réduisant ainsi la quantité de déchets incinérés et enrichissant le sol en nutriments de cet or noir.

4. Consommer local
Acheter localement, par le biais d’AMAP (association pour le maintien de l’agriculture paysanne) ou de circuits courts, est un acte politique qui soutient les producteurs locaux et réduit l’empreinte carbone des produits alimentaires. Le choix de consommer des produits bio et locaux a un impact significatif sur l’environnement comme sur notre santé. Faire le choix d’acheter une marque plutôt qu’une autre est déjà un acte politique. Par exemple, Coca-Cola est l’un des plus grands pollueurs plastiques au monde et un consommateur excessif d’eau, quand certaines communautés souffrent de pénuries d’eau. A-t-on envie de soutenir leur industrie en consommant leurs produits ?
5. Acheter en vrac
Réduire les emballages plastiques commence dès l’achat en magasin. Acheter en vrac permet de limiter les déchets plastiques en plus de réaliser certaines économies. Opter pour des sacs réutilisables et des contenants en verre pour les aliments secs et les produits frais contribue à diminuer significativement la quantité de déchets plastiques. Un peu de logistique à mettre en place, et hop, c’est un vrai jeu d’enfant de faire ces courses et d’avoir de beaux bocaux en verre dans sa cuisine !
6. Réduire les achats textiles et éviter les matières synthétiques
Les vêtements synthétiques libèrent plus de 700 000 microfibres de plastique à chaque lavage. Dès 2025, les lave-linge neufs devront être équipés de filtres à microfibres pour limiter cette pollution. Réduire nos achats de vêtements et notamment synthétiques pour privilégier les matières naturelles permet de diminuer notre impact sur l’océan.

7. Réduire ou retirer la viande de son alimentation
L’élevage intensif est l’un des principaux contributeurs à la déforestation, à la consommation excessive d’eau, aux émissions de gaz à effet de serre et à la pollution des sols. Entre 1960 et 2020, la consommation de viande s’est multipliée par 4, alors que la population a “juste” doublé. À l’échelle mondiale, 70% des terres agricoles sont dédiées à l’élevage. Réduire notre consommation de viande, voire l’éliminer, aide à préserver les ressources planétaires (70% de la consommation mondiale d’eau est captée par l’agriculture) et à réduire notre empreinte écologique.
8. S’engager dans une ONG
S’engager dans une ONG environnementale est un moyen d’agir concrètement en faveur d’une cause qui nous anime. Donner de son temps à une structure active donne la force de faire vivre ses valeurs sur le terrain et de les essaimer au plus grand nombre. La construction du monde de demain auquel nous croyons, s’appuie sur la puissance du collectif pour grandir. L’action est aussi un moyen efficace de réduire son éco-anxiété, en contribuant à des projets locaux et globaux de protection de l’environnement.
9. Réparer plutôt que remplacer
La fameuse et incontournable règle des 5 R : Réduire, Réutiliser, Recycler, Réparer, Refuser. Réparer un objet plutôt que de le remplacer permet d’éviter de créer des déchets supplémentaires en jetant l’objet en question, et avec l’acquisition d’un nouvel objet qui lui-même aura vocation à finir à la décharge. En plus de préserver nos ressources, cela encourage l’apprentissage et l’exploration du fonctionnement des objets qui composent le paysage de notre quotidien et nous servent tant. Réveillez l’ingénieur curieux qui est en vous !
10. Cuisiner plutôt que consommer des plats transformés
Les plats transformés sont souvent sur-emballés et contiennent des additifs nocifs pour la santé. Cuisiner à partir de produits bruts achetés en circuit court permet de mieux contrôler les ingrédients que nous ingérons et de réduire les emballages. C’est également un moyen de se reconnecter à la nourriture en dynamisant sa créativité et en se faisant du bien, tout en réduisant notre production de déchets.
Rejoignez notre communauté
Abonnez-vous à notre newsletter pour comprendre les enjeux de l’océan et vivre l’aventure avec nous.
A découvrir aussi
28 octobre 2025COP 30 : nous serons bientôt comme des poissons sans eau
2 octobre 2025Flexitarien, végétarien ou vegan : quelles différences ?
2 septembre 2025